dimanche 30 mars 2008

Petit point de côté

Bon, les ennuis commencent...

Je n'ai pas voulu rester anonyme parce que rien ne stipule où que se soit que nous devions signer quoi que se soit : la projet lui-même est anonyme. Je n'ai pas tant voulu rester anonyme sinon je pense que Stéphane ne m'aurait pas identifié si facilement.
Je pense que l'anonymat est une grande histoire et qu'il faut en prendre soins : des égards, pas d'égarement.
Je pense aussi que ce genre de projet se base spécifiquement là-dessus et plus généralement l’ensemble de mon projet (de vie). S’appeler Sébastien ou René et même Sophie, n’apporte tellement rien à l’histoire que c’est la nomination que je ne comprends pas, vouloir garder l’identité comme si ça pouvait se perdre est un instinct ou une intention qui m’échappe complètement.
« Donner un nom c’est donner un nom à la police » nous précisait le bon Deleuze.

Chacun traitant comme il va.

Je ne vois donc pas de quel anonymat il s'agit, ni de quelle sécurité.

Cette chasse ne convoque encore aucune atteinte à ma sécurité ou à la sécurité de qui que se soit.

L'espèce réintroduite est la chasse elle-même et la question du tir attendra longtemps la résolution de celle de la visée. La seule sécurité visée en la matière est celle du sentiment.

Un concept, aussi puissant soit-il, comporte une modestie pratique intrinsèque qui fait de cette espèce l'une des moins dangereuses des propositions humaines.

Si réserve il y avait eu en la matière elle ne serait donc due ni à la sécurité, ni au danger de ce qu'on nommerait rapidement un concept, mais plus simplement à la réserve elle-même qui pourrait accompagner assez naturellement (comme le chasseur et son fusil) toutes tentatives esthétiques, comme évidemment déroutantes et donc toujours en suspend et en question.
La réserve étant ce qui se marie le mieux avec l’anonymat.


La respecter alors, même si non reconnue pour elle-même, aurait consisté à n'en pas parler. Dénoncer l'anonymat, citer la réserve, c'est alors ne pas reconnaître (et produire un faux témoignage)...
Difficile de respecter ce qu'on ne reconnaît pas.

Aucun commentaire: